Pièce à conviction n°1 : la maquette de l'école

Les photographies que nous vous présentons sont capitales pour ceux qui ne connaissent pas l'école primaire de Sarras dans sa configuration d’avant 2002.

 

Pour entrer dans les classes, il fallait forcément passer par le portail et traverser la cour en longeant les baies vitrées. La première de ces baies vitrées, celle située immédiatement après le portail était celle de la classe de Jean-Paul Degache.

 

On comprend donc mieux les propos des adultes qui se rendaient régulièrement à l'école : inspecteurs, conseillers pédagogiques, parents d'élèves, personnel de service et de ménage affirment ne jamais rien avoir remarqué alors qu’ils en auraient eu la possibilité.

 

Pour montrer que tous les faits et gestes de Jean-Paul dans sa classe étaient parfaitement visibles de l'extérieur, ses proches vont réaliser une maquette qui sera présentée au procès de Privas en septembre 2007.

Il est évident, pour Jean-Paul Degache comme pour ses défenseurs, qu’un jury ne peut pas le condamner en ayant connaissance de la disposition des lieux, et donc de l’impossibilité matérielle de commettre les crimes dont on l’accuse, sans se faire surprendre par un témoin extérieur.

 

En effet, il n’y a aucun témoin à charge. Personne n'a jamais rien remarqué d'anormal dans cette classe exposée aux regards de tous.

 

Avec de tels éléments, Jean-Paul Degache et ses défenseurs étaient persuadés que son innocence allait être reconnue… En 2007 les magistrats et les jurés de Privas en ont décidé autrement, ignorant la maquette qui leur était  présentée.

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