Interview de Jacqueline Brunière, Présidente du Comité de soutien à Jean-Paul Degache - Partie 1

Si vous avez déjà participé à une manifestation organisée par le Comité de soutien à Jean-Paul Degache, vous avez obligatoirement vu et entendu Jacqueline Brunière, la présidente. Elle a spontanément répondu à nos questions et nous l'en remercions. 

 

Bonjour Jacqueline,

 

- Ma première question porte sur le coup de fil récent de… Jean-Paul ? Sans être trop indiscret, qu’as-tu ressenti ? (Pour information à nos lecteurs, Jean-Paul dispose du droit de téléphoner depuis que la cassation a été rejetée).

 

Ce n’est pas indiscret de me demander cela… Ce jour-là, le temps était beau, nous allions commencer à préparer la journée champêtre qui lui était consacrée. Lorsque le téléphone sonna, je ne m’attendais pas à entendre sa voix. Ce qui m’a le plus frappé, c’est sa détermination à clamer son innocence et ce d’ailleurs depuis le début de l’affaire. Il m’a évidemment demandé de remercier toutes les personnes qui se rendraient à Ozon et de leur transmettre toutes ses amitiés. Il s’inquiétait également pour Ghislaine, pour qui ces journées sont chargées d’émotion… J’étais vraiment heureuse de l’entendre mais aussi malheureuse car là où il est, ce n’est absolument pas sa place !

 

- Venons-en à présent à l’année 2007 : je me rappelle que lors de la venue de l’abbé Wiel à Tournon-sur-Rhône, tu t’étais levée à la fin de son intervention pour faire savoir, à toutes les personnes présentes, ton indignation suite à la première condamnation de Jean-Paul et la honte d’habiter Sarras, village dans lequel les principales accusatrices résident. Peux-tu nous expliquer ce qui t’a poussée à adhérer au Comité de soutien, à en devenir la Présidente et à continuer avec la même énergie malgré les positions prises par l’institution judiciaire ?

 

Mon engagement s’explique par le déroulement du premier procès qui s’est tenu à Privas. Celui-ci m’a choquée ! J’avais l’impression que Jean-Paul, à peine entré dans le tribunal, était déjà condamné. Avec le recul, j’ai maintenant la certitude que l’on ne peut rien faire dans ces affaires-là et que lorsque l’on est pris dans cette spirale infernale, c’est fini. Lors de cette semaine, je n’étais pas la seule personne à être sidérée. Lors du procès, on ne parlait pas de la même personne qui était assise sur le banc des accusés. A partir de là, j’ai foncé et j’ai décidé de rester derrière lui, Ghislaine et vous tous car lorsque l’on condamne un innocent, on condamne tous ses proches.

 

Partie 2

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